
On parle toujours de “temps incertains”… Et si ce n’était pas ça, le vrai problème ?
« On coupe encore ? »
La voix du CFO était plate.
Pas de colère. Pas de panique. Juste… de la résignation.
J’étais assise dans la salle de réunion avec une équipe de direction que je respecte énormément.
Des gens brillants, compétents, tournés vers l’avenir.
Mais cette fois-ci ?
On les sentait épuisés.
Pas physiquement. Plus que ça.
Parce qu’on est au deuxième trimestre, et l’incertitude est devenue l’air qu’on respire.
Les marchés sont nerveux. Les prévisions floues. Les budgets ? Pouf.
Et quelque part entre les licenciements, les virages stratégiques et les plans B,
quelque chose de fondamental est en train de s’éroder :
la confiance en notre propre capacité à diriger.
Je ne parle pas de la confiance des autres.
Je parle de la nôtre.
Soyons honnêtes…
Tu as probablement eu, toi aussi, des moments cette année où tu as tout remis en question.
Est-ce qu’on doit foncer ou attendre encore un peu ?
Est-ce qu’on prend le risque ou on reste prudent ?
Et le pire dans tout ça ?
Même ne rien faire semble risqué aujourd’hui.
Alors si tu hésites, tu es dans le doute, en mode “attente” —
Welcome to the club!
Mais voilà ce que peu de gens osent dire à voix haute :
L’incertitude n’est pas la menace. C’est le terrain d’entraînement.
Parce que cette réalité —
Cette ambiguïté permanente, cette pression, cette instabilité ?
C’est exactement ce qui façonne les leaders solides.
Pas celles et ceux qui appliquent les mêmes recettes.
Celles et ceux qui créent les leurs.
Et c’est justement là que plusieurs organisations passent à côté.
Elles essaient de survivre cette année avec des modèles pensés pour 2019.
Des plans basés sur la stabilité.
Des façons de gérer ancrées dans le passé.
Des équipes formées pour la mer calme — alors qu’on est en pleine tempête.
Et la vérité qui dérange, c’est celle-là :
Il n’y a pas de « retour à la normale ».
Il n’y a que l’avant.
Et l’avant appartient à celles et ceux qui bâtissent le présent.
Celles et ceux qui gardent la tête claire quand la pression monte.
Qui prennent des décisions nettes.
Et qui mènent avec résilience — pas en réaction.
Ce n’est pas juste une phrase inspirante.
C’est de la neuroscience.
Et c’est exactement ce qui distingue les cultures qui s’épanouissent… des équipes qui s’éteignent à petit feu.
Parce que quand plus rien n’est certain, la seule vraie stratégie, c’est :
S’entraîner au chaos. Agir avec calme.
Pas en travaillant plus.
Pas en serrant les dents.
Mais en transformant la façon dont on guide les autres.
Et en bâtissant des équipes qui ne font pas juste “tenir le coup” — elles créent, elles innovent.
C’est exactement ce qu’on applique chaque jour chez MSP Teambuilding.
Et honnêtement ? C’est la seule raison pour laquelle on continue d’innover pendant que d’autres renforcent le statu quo.
Parce que dans des moments comme ceux-là, ce dont les équipes ont besoin, ce n’est pas d’un autre discours motivant.
C’est d’un système.
D’un état d’esprit.
Et de quelqu’un qui comprend vraiment ce qu’on vit.
Alors peut-être que la vraie question n’est pas : “Comment on attend que ça passe ?”
Mais plutôt, “Qu’est-ce qu’on devient grâce à tout ça ?”
Ce jour-là, dans cette salle…
On n’a pas choisi de couper encore.
On a choisi de reprogrammer nos cerveaux.
Et de commencer à bâtir quelque chose qui tient, même dans la tempête.
En sortant de là, j’en étais certaine :
Ce n’est pas l’incertitude qui nous a cassé. C’est elle qui nous a réveillé.
Et peut-être que c’est exactement ça, son rôle.